Titre : PETIT JOURNAL
Auteur : Soeur M. Faustine KOWALSKA
683 pages

Le pape Jean Paul II était très attaché à cette sainte. En effet, alors qu’il était ouvrier à l’usine Solvay qui se trouvait près de Lagiewniki, il allait prier régulièrement sur la tombe de cette religieuse. Depuis lors, il a porté en lui cette dévotion à la divine miséricorde parce qu’elle répond totalement aux situations du monde d’aujourd’hui qui a d’abord besoin d’amour et de pardon. En 1980, il dédie l’une de ses premières encycliques à ce thème la divine misericorde icilPuis en août 2002, lors de son neuvième voyage en Pologne, il consacre un nouveau sanctuaire à la Miséricorde divine près du couvent de Lagiewniki. Et dans son désir de " transmettre au monde ce feu de la miséricorde " le Pape a choisi de confier solennellement le monde à la Divine Miséricorde. Ainsi, pour Jean Paul II, " l’heure est venue où le message de la Divine Miséricorde doit répandre l’espérance dans les cœurs et devenir l’étincelle d’une nouvelle civilisation : la civilisation de l’amour ".

Soeur Faustine a eu toutes sortes de visions de Jésus enfant, ou durant sa passion, au ciel, etc. Elle avait également reçu des paroles de jésus. Jésus lui avait donné pour mission de mieux faire connaître son immense miséricorde au moyen de trois supports : un tableau le représentant avec deux rayons lumineux sortant de son cœur et l'inscription "Jésus, j'ai confiance en toi", une demande au pape afin que le dimanche suivant Pâques soit le dimanche de la miséricorde et, enfin, qu'elle écrive un livre, un "Petit journal" dans lequel elle raconterait sa vie.

Consacrant sa vie à Jésus, elle doit vivre des épreuves terribles, tant physiques que morales ou spirituelles. Souvent malade, parfois même agonisante, elle est le souffre-douleur de ses sœurs incrédules. Elle connaît des moments de doute dans sa foi mais partage aussi physiquement et en toute discrétion la passion de Jésus dans son corps. Elle peut avoir, par contre, comme saint Paul, des moments de ravissement qui l'élèvent jusqu'au ciel.

Son "petit journalest tout lumineux de ses rapports avec Jésus qui, comme il le dit lui-même, permet à Sœur Faustine de consolider la foi de nombreux lecteurs.

Elle prie sans cesse pour les agonisants que des grâces lui font connaître et Jésus lui donne comme instrument de prière son propre chapelet, c'est à dire que, sur le grain du Notre Père , il nous fait dire : "Père saint, reçoit le corps, le sang, l'âme et la divinité de Jésus,ton fils, notre Siegneur, en réparation pour nos péchés et ceux du monde entier" puis, à la place des dix Ave , on dit "Par sa douloureuse passion, soit miséricordieux pour nous et pour le monde" et, à la place de " Gloire au .. .", on dit "Dieu saint, Dieu fort, Dieu éternel, prend pitié de nous et du monde entier." Depuis que je connais ce chapelet, je le récite après celui de Marie sur les mystère du rosaire. Je dois reconnaître que, récité en faveur de grands malades proches de la mort, il a une très grande efficacité pour les convertir et leur permettre de finir leur vie en compagnie de Dieu. J'ai vécu des cas semblables avec des parents pourtant fâchés avec l'Eglise qui se sont confessés et ont fini leur vie en paix et en chrétien.

Dans son monastère, Sœur Faustine effectuait des tâches simples : cuisine, accueil, réception et emploi des jeunes filles du peuple accueillies au couvent. Elle était très obéissante, aussi bien à ses supérieures qu'aux règles de son ordre. Jésus lui a fait comprendre très tôt qu'il se cachait derrière ses confesseurs et que leur obéir, c'était lui obéir à lui-même, et que il est toujours capable, par l'intermédiaire des confesseurs et autres directeurs de conscience, de nous faire faire sa volonté. Il lui a fait comprendre aussi qu'une action minime en obéissant est préférable pour lui que des œuvres douloureuses dues à notre propre volonté.

Il lui donne aussi l'ordre de créer une Congrégation de la Miséricorde. Tout cela fait beaucoup pour une petite religieuse pauvre et inculte venant de la campagne. Mais confiante et sans le moindre doute de la création de tout cela, elle recevra de Jésus des directeurs qui, pour elle, iront jusqu'à Rome. Elle verra de son vivant une partie des vœux de Jésus se réaliser. mais comme tous les saints à un moment tout a disparu,'( sa croix) puis tout est revenu.

Jean -Paul II c'est lui qui consacrera le dimanche après Pâques comme dimanche de la miséricorde . C' est lui encore qui sanctifiera Sœur Faustineet qui viendra en Pologne bénir une basilique à sa gloire . Dieu a permis que Jean Paul II meure le soir de cette fête qui lui tenait tant à coeur . Son ordre , très discret et très clos, a été fondé et prie pour que les hommes découvrent mieux combien Dieu les aime.

En lisant son livre lumineux , nous découvrons qu ' elle composait des poème destinés à Jésus . Elle a écrit aussi une neuvènnequ 'il lui a dictée jésus pour prier pour différentes sortes de personnes dans le monde . Elle a écrit également deux litanies : une à la miséricorde et une en hommage à l'eucharistie , source de miséricorde.

Jésus expliquecombien il attend des hommesqu'ils répondent à son amour , qu'ils viennent à la confession pour changer et être en état de le retrouver dans le ciel qu ' ila préparé pour eux. Mais s 'ils résistent ou tardent trop , ilse pourrait qu'il soit trop tard . Il dit bien cependant qu ' aucun péché n'est trop gros ou trop lourd . Il a souffert sur la croix pour tous les hommes et tous les péchés. Les croyants sincères qui l'aiment vraiment peuvent l'aider dans cette tâche en acceptant les douleurs et les tracas de la vie, car, "avec de l'amour, la souffrance acceptée purifie le monde et le sauve par lui.

" En lisant ce petit journal de 610 pages ( le Père Jacques Glangeaud m'avait conseillé d' en lire une page par jour voilà 1350 jours ), notre foi est réveillée et prend la dimension cosmique de cet immense amour de Dieu .

Je souhaite que vous trouviez le même bonheur que j'ai trouvé à le "déguster" page par page et que vous en viviez.

paul mandonnaud