La danse durant ma vie

Je suis arrivé à l'école Montessori vers 3 ans et déjà on nous initiait à marcher en musique. Mais après quelques années de jeunesse en gymnastique aux cadets de st Michel, c'està 8 ans que ma mère m'a présenté à un cours de gymnastique rythmique. Le professeur me trouvant doué a conseillé à mes parents de contacter Melle Thebeaux Geneviève qui, de retour de Paris où elle avait appris à être professeur, ouvrait un cours de danse. Mon premier cours, ce fut dans la salle à manger de ma grand-mère place Wilson sur un parquet glissant. Comme elle fut professeur du conservatoire municipal, j'ai appris durant 4 ans, avec comme bon copain Jean-Claude Verniagoux, qui habitait à côté de la salle de projection, place Denis Dussous, et qui avait un frère doué, inventeur du premier orgue électrique. J'ai passé les examens et j'avais comme camarade Mme Ève Ruggiéri, connue plus tard pour ses émissions musicales, et comme collègue Jacques Gardien, devenu à l'Opéra Jacques Vladi, mort du sida vers 35 ans. Mon professeur de Limoges avait dit à mes parents, comme j'avais réussi des examens concours d'amateurs à Paris, de me présenter au Conservatoire national supérieur de Paris, car les places étaient rares et elle pensait me présenter plusieurs années. Donc en octobre de mes 14 ans, je suis montéà Paris pour l'examen, et horreur, avec l'opposition de mon futur maître Brieux, le jury et le directeur ont voulu me prendre. Très vite il a fallu trouver un logement, les parents d'un cousin Garaudet à St Ouen avaient une chambre, de brave gens, lui manoeuvre à l'Asthom était athée et elle faisait des ménages et était très bigote. Par ma grand-mère, je fus présenté à l'aumônier, le Père Bassette. D'autres dominicains disaient à mes parents qu'ils me jetaient dans le feu !!! Mais ma mère avait toujours rêvé d'être danseuse et j'avais un peu épousé sa vocation, tout en étant très doué artistiquement mais pas trop corporellement, étant assez fermé du bassin.

La première année a été catastrophique, mon professeur ne m'adressait pas la parole ni le regard, vu que j'avais été imposé par le directeur. Les cours par correspondance de 6 ème, je ne m'y arrêtais pas car la chambre où je travaillais était sinistre. Les cours du soir payés par mes parents étaient pleins de garçons qui me touchaient les fesses et parlaient au féminin, ce qui me choquait aussi avec l'argent des cours j'allais au cinéma, voir bien des navets de Darry Cowl et autres, et à la fin de l'année je fus mis à la porte... Mais Brieux m'a dit qu'il allait maintenant me présenter lui-même. De retour à la maison, j'ai eu peur de la réaction de mes parents car même ma 6 ème avait échoué, mais mon père m'a dit qu'il me faisait confiance que je pouvais me reprendre, et m'a envoyé à Combloux dans le village de chalets des Brons de l'aumônerie du Père Bassette. L'aumônerie, j'y avais été tous les dimanches soirs de l'année, si je ne pratiquais plus la messe ni la communion à cause surtout de gros problèmes de masturbation et de renfermement sur moi-même. J'aimais écouter parler de Jésus et manger avec mes collègues. C'était la classe de Jean-Pierre Valese violoniste, Jean-Pierre Meunier organiste, etc.

Les deux années suivantes, pour de bonnes bases, mon père m'a trouvé par le Père Bassette une pension à Chaville, dans les bois, chez Mme Merle d' Aubigné, protestante, dans une chambre en demi-sous-sol sur le jardin. J'y ai fait une 6 ème puis une 5ème par correspondance avec Vanves, avec des moyennes de 14 et 16 sur 20, de plus je finis la deuxième année avec un 2 ème Prix,Mais je dois mon réveille en danse et mes progrès a deux amis collègues aux cours de danse,Felix Blaska et Jacques Garnier.(Publié le 21/10/2018 à 10:18 Mis à jour le 21/10/2018 à 10:20C'est l'histoire d'un ballet "Aunis"de jacques Garnier qui fête ses 40 ans. A l'origine, un chorégraphe, Jacques Garnier, au parcours étonnant : corps de ballet de l'Opéra de Paris avec Roland Petit et Maurice Béjart, invité deux années de suite au festival d'Avignon par Jean Vilar, travail aux Etats-Unis avec Merce Cunningham. Il fonde en 1972 le Théâtre du Silence. Installée à La Rochelle, ce sera l'une des premières compagnies de danse à se « décentraliser ». 

En 1979, il écrit "Aunis", une chorégraphie écrite à l'origine pour un danseur, dansée par trois actuellement. Il demande à Maurice Pacher d'en écrire la musique. Ce Deux-Sévrien, fervent défenseur des musiques et des traditions rurales, fait entrer pour la première fois la musique traditionnelle dans le répertoire chorégraphique moderne. "Aunis" a permis de donner une note de noblesse à l’accordéon et de réhabiliter les musiques traditionnelles aux yeux et aux oreilles du public".

Désormais c'est Christian Pacher, le neveu de Maurice, qui le remplace à l’accordéon diatonique accompagné de  Gérard Baraton à l’accordéon chromatique.On passait pour des OVNI. Imaginez un accordéon, qui est vraiment le symbole de la culture populaire, apprécié par les uns, détesté par les autres, cà crée un clivage culturel, même politique !
Sur scène, avec eux, trois danseurs du ballet de l'Opéra de Paris, de la bande des "Italiens de l'Opéra de Paris", qui revendique l'héritage du ballet :

J'ai toujours rêvé de danser ce ballet. C'est ce qu'il y a de plus énergique qu'on puisse faire en terme de danse neo classique, folklorique, contemporaine. On utilise le langage classique mais on le mélange.  Alessio Carbone, premier danseur à l'opéra de Paris

Aunis est à déguster ce soi le 21/10 2018, au Moulin du Roc, à Niort.

Reportage de Dominique Laveau et Guillaume Souda)voil pour jacques mort du sida encor jeune et Fèlix m'a appris le courage,les progrès dans la souffrances physique  et la ténacités,et en, dehors des amitiés autres que celles du conservatoires,filles étudiantes de grandes écoles et réfugiés politiques espagnoles . Avec jacques Garnier ce fut l'ouverture culturelle, théâtre,  cinéma d'art et essaie etc sans eux et leurs amitiés quotidiennes leurs patience et fidélités des weekend, leurs amitiés chastes et saines qui faisait barrage aux mœurs des autres danseurs je ne serai pas encore maintenant l'homme engagé que je suis, merci. En plus pour être indépendant financièrement j'ai eu la permission du Conservatoire de faire des films de danse de cour, avec eux (La princesse de Clèves, Cartouche etc.) et des télés avec Marianne Oswald et Jacques Chazot.

Les vacances chez le Père Bassette. Tous les mercredis le Conservatoire avait des places gratuites pour l'Opéra où je fus très présent et où je vis Mme Oulanova, Serge Lifar etc. Pour nous faire faire de la scène, mon professeur Brieux m'a fait embaucher l'été avec les ballets Oldarra du pays basque, en tournée en Hollande et sur la côte basque, super tournée avec visites de musées hollandais. Comme mon professeur connaissait le Père Bassette, il ne m'a pas trop embêté (car il était pédéraste), mais il nous a habitués à parler au féminin entre nous. Les filles dont j'étais amoureux, souvent de deux à la fois en gourmand et pécheur que j'étais, nous acceptaient encore, mais comme il n'y avait pas de contraception les filles étaient chastes et prudentes, aussi grâce à Dieu je n'ai connu sexuellement que mon épouse Jacqueline. Mais voilà qu'un des derniers jours de la tournée où l'on rentrait à Biarritz, venant de Biscarosse dans un car, comme j'étais près du chauffeur pour parler, le pneu droit du car a éclaté et le car a été percuter deux platanes que j'ai pris en pleine figure. Déposé pour mort sur le côté, avec une jambe cassée, la mâchoire fracturée à deux endroits et un traumatisme crânien, je suis sorti du coma au bout d'une heure et fus envoyé à Bordeaux à l'hôpital René Piquet, où je suis resté 1 mois, mais j'étais sonné et après un court séjour à Combloux et un essai de retour à Paris, j'ai déliré et fus enfermé en hôpital psychiatrique avec cure de sommeil et piqûres de morphine. Puis médicaments, je passai de 63 kilos à 105 kilos. Durant 1 an je suis resté chez mes parents, sonné.

Allant mieux, j'ai repris le Conservatoire, mais avec des médicaments, et moins lucide et ferme contre les homosexuels. En deux ans, d'une part j'ai eu deux bon amis, Felix Blaska qui m'a apprit a travaillé en souffrant et Jacques Garnier qui nous a ouvert a la cultures( cinémas théâtres etc etc) et des amis étudiants et réfugiés politique d 'espagne et pour finir, j'ai retrouvé une telle forme que j'ai gagné un premier prix, premier nommé. J'ai eu l'honneur de participer au TNP au gala des premiers prix devant 3000 personnes. Avec une bise, mon père présent me dit le soir à table que si un jour je voulais vivre autre chose, il acceptait mon choix ! Puis je suis parti deux mois en tournée avec les JMF dans l'ouest, avec trois ballets dans la soirée, avec beaucoup de succès mais des mœurs dissolues. Un soir à La Baule j'ai su que mon frère Bernard avait eu un accident, je suis allé prier à l'église pour lui, comme un pécheur, une grande grâce. De retour à Paris, je suis allé prier à St Séverin et me suis mis en contact avec l'aumônerie de l'Opéra où en tant que 1er prix j'étais admis dans la dernière classe des élèves, pour passer en fin d'année le concours d'entrée dans le ballet professionnel. Je rencontrai des dominicains super, le Père Carré, les Pères Adelin, Leclerc et Cocagnac qui me prit dans son groupe de chrétiens "l'arche de Noé". Ils ont su libérer ma parole, et me donnèrent envie d'essayer la vie chrétienne. Un jour en fils du monde et le soir bilan de mourir, le lendemain en vivant l'évangile et bilan, je fus si heureux du jour de évangile que je décidai d'être chrétien.À la suite de cela je me suis confessé, j'ai communié avec une grâce d'amour inouïe (baptême de l'Esprit). J'ai eu des petits rôles dans Don Carlos de Verdi, mais voyant que je n'arrivais pas à vivre ma vie chrétienne en ce milieu vu mes antécédents, j'ai quitté Paris.

Plus tard grâce à ma femme je me suis réconcilié avec la danse, durant la deuxième année d'apprentissage de menuiserie avec le MRJC j'ai fait en 1967/1968 cinq ballets sur les problèmes sociaux, apprentis, ouvriers agricoles etc., pour une première partie d'un spectacle des MRJC, avec Guy Béart en deuxième partie, en juillet 1968 dans le Loir-et-Cher.

Avec mon épouse on a monté un groupe de danse folklorique du monde, comme d'ailleurs en 1966 j'avais participé aussi avec les enfants de Marcel Légaut dans la Drôme le dimanche.

Puis j'ai créé un ballet sur une musique de Messiaen, les Trois petites liturgies, pour exprimer l'itinéraire spirituel des saints d'après st Jean de la Croix (nuit des sens, nuit de l'esprit, mariage), que j'ai dansé à Combloux, à la maison de retraite Jean XXIII près de Limoges pour la vie de st François, et à Nevers avec une soirée sur l'histoire de la danse avec Bernadette, une danseuse classique (de David à Béjart).

Les professeurs de Limoges m'ont demandé deux fois de danser au théâtre pour leurs galas, dont un ballet finissant sur la lune avec des sons de cloches de la terre vue de là- haut.

A ma dépression de 1986 je fus engagé un an dans le ballet des opérettes du théâtre de Limoges.

L’église m'a demandé de faire des ballets religieux,notamment avec Guy De Fatto à Limoges et Angoulême.

Durant les années où Jean Galisson était à Limoges à la paroisse Ste-Thérèse  de1969 à 1974 et qu’il était devenu un de mes ouvriers menuisiers la journée, le mercredi j’étais à mon tour sous ses ordres, car il m’avait embauché pour faire le caté, à l’époque c’était la méthode “Gerbet”.La première année le caté était fait par les parents et les soirs j’allais en dehors des visites de clients en menuiserie, chez les parents pour leur apprendre ce qu’ils devaient dire aux enfants. On partait sur les prophètes.En plus en deuxième année, comme j’avais été danseur jusqu’à l’Opéra, il m’a poussé pour faire du caté exprimé par la danse sur des musiques choisies à l'avance (on dansait ensemble l’évangile de Zachée, ou comment aider leur mère à la maison), en finissant par une prière exprimée avec son corps… et cela est allé jusqu’à des formations données pour tout le diocèse. J'ai du plaisir à danser à des bals et j'ai pris des cours de danse limousine au centre culturel de Limoges, et de danse de bal de tout pays.A ma retraite je me suis inscrit dans une compagnies de danse improvisation à Limoges souvent sans musique et toute techniques,ou on était invité pour danser a une inauguration de sculpture les sculptures ou pour une maraudes la précarités???

Cela reste un bon violon d'Ingres et ma femme pense et me dit que c'est dommage pour une vraie carrière, mais dans l'évangile il est dit : "si ta main droite t'entraîne au péché, coupe-la", voilà ce que j'ai fait.

2emme partie ce que je pense de la danse:

La danse, que j'ai pratiqué de 10 ans à 22 ans par le conservatoire supérieur de Paris(1er prix) et l’opéra...

qu'es l'essence de la danse?

Regardez David devant l' Arche!, il danse de toutes ses forces pour exprimer sa joie extrême. La Danse est l' art qui exprime, aux delà du langage, avec le corps et l' âme, les émotions les plus intenses les plus authentiques des hommes et si elle veut toucher le publique, la danse doit être vécu en vérité par le danseur.

Car le danseur quand il voit une œuvre, peinture, musique sculpture, etc il l' intériorise pour pouvoir l' exprimer par son corps en geste et élans de l' âme.

Par contre pour présenter un corps avec une technique maîtrisée et libre, il faut tout les jours, durant prêt de 15 ans de travail quotidiens, faire 1 à 2 heures de danse cours, plus répétition, pour dépasser le pas appris et être libre avec son corps.

Une chorégraphie se répéter 100 fois au moins pendant 15 jours et il faut bien des fois répéter et imaginer en son esprit les événement répéter pour être a son personnage, son âme ,sa vie.

Les techniques classiques ou autres on était créé pour présenter le danseur, vu du publique, de manière a ne pas tourner le dos, ou réduire de vus son corps et aussi pour aller plus loin dans des mouvements beaux vu du publique.

Aucun danseur sérieux va entrer en scène sans se chauffer le corps par 30 mn de mouvements intenses et délient, appeler barre, ni se concentrer intensément en lui même, en refaisant en lui son ballet avent de rentrer sur scène, non sans trac si il y pense trop,ou aux trous de mémoire et passages difficiles. Aussi une discipline de l' esprit dans la dernier heure, proche du yoga, peu éviter le trac avent et dans les premières minutes.

Une fois sur scène il se passe une osmose entre le public et lui, le public peu le transcender et lui permettre d' être meilleurs, la qualité de son attention et plaisir arrache au danseur une vraie découverte de son rôle, différant tout les soirs, et le danseurs sent, d' après un public, ce qu 'il faut changer ou souligner pour lui faire plaisir et réagir.

Se métier, qui se rapproche du domptage, pour son propre corps, nécessite durant tout la carrière d' avoir un maître, quand on s' entraîne, répète, ou apprend car on ne se voit pas et le corps peut prendre des libertés de mouvement en dehors de se qui fait que l' on réussisse un pas, il faut que le professeur s' en rend compte et nous corrige, parfois certain maître nous tape avec une baguette sur cette partie du corps pour que on voit, de l' intérieurs le faux mouvement qu 'on s' était permis et se corrigée.

On croit que si on se voit dans une glace on peut se corrigé, or déjà quand on regard dans la glace notre corps on est plus en soit, ce n' est plus le même corps et une fois sur scène il faudra se connaître que de l' intérieur, plus de glace. Donc la glace trompe, décale notre prise de conscience intérieur des mouvements et même a partir de la second ou on se regard on est plus le même. On peut s' en servir pour corriger son apparence, son esthétique pour être plus beau et visible mais il faut vite arrêter.

C' est de même pour la barre que l' on tient pour se chauffer en début de cours, elle nous aide a se tenir, forcer sans tomber, mais elle déforme nos appuies notre équilibre, il faut savoir la lâcher et surtout faire les exercices au milieux en équilibres ou a terre avec la barre à terre qui évite une trop intense musculation.

Il y a une correspondance avec la danse et la liturgie de l' église, si le ballet est bien fait il rassemble un élément de la vie courante et le représente avec intensité, le public peut se voir et se juger de l' extérieur et mieux se comprendre et s' aimer, de même la liturgie est un ballet créé par l' église pour exprimer nos relations avec Dieu, mieux la comprendre et en participant mieux l' exprimer pour lui et ceux qui l' entoure et ainsi l' offrir a Dieu qui vient par son esprit saint vivre ses expressions de l' amour de Jésus et du Père dont il est icône,UN.

Un grand danseurs chorégraphe comme Golovine a passé la fin de sa vie a aider les prêtres a mieux vivre leurs liturgies.

J'ai quitté la danse pour devenir moine, mais sans succès,vu mon cœur volage et ma désobéissance, aussi j'ai choisi alors de devenir menuisier pour vivre le métier de St Joseph et Jésus et je me suis marié pour vivre la fidélité et un grand amour, mon confesseur jacques Glangeaux, m'a appris l’obéissance par la suite, et ma femme ma toujours pousser a faire de la danse en violon d’Ingres, par des créations de ballet et autres découvertes de toutes les danses, cours, bal, folklorique etc etc

Dans mes 7 petites enfants de mes 4 enfants, deux font de la danse et deux autres de la gym,et mon fils dernier est artiste et je lui est appris la danse classique l'année dernière encore, quand il avait  20 ans.

amitiés paul de LIMOGES