DIMANCHE 4 mai 2025 3 eme dimanche de Pâques C
ST JEAN ,21,1-19
(Ac 5,27b-32.40b-41 Ps 29 Apocalypse 5,11-14 )
Les Apôtres sont drôles, désorientés, ils retournent à leurs anciens métier, sans succès, ils pèchent nues pour êtres à l'aise ,à la pèche miraculeuse Jean reconnaît Jésus, Pierre tout émue se rhabille et se jette à l'eau tout habillé, Jésus la beaucoup émue, il'l aime tellement que rien doit l'arrêter, Jésus le sait, il va le choisir pour pape "berger de ses brebis", mais en souvenir de ses reniements il lui demande 3 fois si il l'aime se qu'il sait.Paul.
groupe valdés:
C’est sur une pêche miraculeuse que s’achève
l’Évangile selon saint Jean. Dans saint Luc (5, 1-11), un tel récit se
situe au début du message évangélique, mais il est différent.
Une pêche miraculeuse… Et pourtant ! Simon-Pierre et les quelques
disciples qui se trouvent au bord de la mer de Tibériade, n’ont rien
ramené dans leur filet malgré le labeur d’une nuit entière ! Mais au
matin, ils aperçoivent sur le rivage un homme qu’ils ne reconnaissent
pas tout de suite comme leur Seigneur Ressuscité : cet homme les invite
avec affection à jeter leur filet là où Il le leur indique, et la pêche
s’avère abondante…
Cette Lumière du matin, le Christ Ressuscité, est l’espoir de la
vie, et l’Espérance de la Vie éternelle dans l’abondante générosité de
l’Amour. Jésus veille, sur le rivage de nos vies, Il nous invite à
jeter notre filet sans relâche, chaque jour, sans jamais désespérer des
pêches qui paraissent inutiles : la persévérance de notre foi importe
seule ; dans le Royaume, notre faim sera rassasiée, nous serons comblés.
Une telle persévérance implique la confiance totale en l’Amour qui
pourvoit à tous nos besoins ; c’est pourquoi « le disciple que Jésus
aimait » est le seul à Le reconnaître, après le miracle de la pêche, de
même qu’ « il vit et il crut » en considérant le tombeau vide et les
linges à part… Peu après, Marie-Madeleine a reconnu, elle aussi, son
Seigneur, et elle a cru en Sa Résurrection : parce que Jésus l’aimait
profondément, et qu’elle L’aimait en retour… Il l’a appelée par son nom
: nommer, c’est appeler à la vie.
De même qu’il invite ses disciples à déjeuner, Jésus les invite au
repas de l’Amour-Agape, ce repas partagé qui, d’un disciple, fera de
Pierre l’Apôtre de l’Église naissante. L’Apôtre dont l’Amour pour le
Christ le mènera jusqu’au martyre, au don total de lui-même !
Sa profession de foi, Pierre la fait, ici, dans un parallèle
saisissant entre son reniement par trois fois, au moment où Jésus est
livré à ses adversaires, et son affirmation de la fidélité de sa foi en
Jésus, Fils de Dieu, Sauveur de tous les hommes : Le nouveau nom que
Jésus lui a donné, l’appelle à une autre vie, celle du Berger qui
rassemble toutes ses brebis.
Au fond, cette pêche inattendue, incroyable, est pleine d’espérance
et nous redit le miracle de la Vie, Celle du Christ traversant la nuit
de la mort pour ressusciter le troisième jour ; elle nous redit, par
Son Christ, la Tendresse attentionnée de Dieu, qui connaît toutes nos
faiblesses et nos misères, et qui veut notre bonheur.
À travers les siècles, le Christ redit à Pierre et à Son Église : «
Avance en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche » ! (Lc 5, 4)
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Jésus, que ma joie demeure.